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Nominée parmi les dix coups de coeur du Festival d’Avignon 2009

Interview diffusée sur RFI

«  L’amour, mode turbo

Chronique culturelle de May Vallaud

Ce thriller psychologique dépeint avec humour et cynisme ces rencontres programmées et parfaitement calibrées entre des hommes et des femmes trop pressés pour prendre le temps de se séduire. Toutes ces approches « modernes » qui sont supposées faciliter le contact, témoignent plutôt de la grande misère relationnelle et sociale qui caractérise nos sociétés hantées par la peur de l’échec… Georges de Cagliari décrypte avec malice l’horreur de ces rencontres programmées et minutées. Si on rit beaucoup des personnages c’est avant tout avec tendresse et on ne les juge pas. Speed Dating mêle humour et tragique avec beaucoup d’aisance. Une pièce rythmée et efficace… »

« Speed Dating au Petit Héberot

Thriller psychologique où le genre de la tragi-comédie s’exécute d’une manière implacable, « Speed Dating » est surtout une satire grinçante de l’altération de la communication entre individus. Des approches « modernes » supposées faciliter le contact témoignent surtout d’une misère relationnelle et sociale que la pièce met en exergue avec ironie.

Dans « Speed Dating » de Georges de Cagliari, ce dernier avatar du club de rencontre sert de toile de fond à une pièce qui, en imbriquant plusieurs genres pour dépeindre le pathétique de la condition humaine, se situe dans le registre de la tragi-comédie.

En effet, même si l’auteur épingle avec humour cette pratique révélatrice des carences relationnelles et affectives engendrées par la société contemporaine en brossant quelques portraits archétypaux, la véritable intrigue se situe ailleurs, du côté d’une femme apparemment bien sous tous rapports qui écume ce type de soirées, une femme résolue dont la détermination désespérée se révèle rapidement ne pas être une quête du prince charmant ou du mari, mais une chasse à l’homme.

Dans un astucieux décors de cellules cubiques de Pierre Le Cacheux qui matérialise l’enfermement psychotique de tous les protagonistes, « Speed Dating » se présente donc comme le pendant théâtral du thriller psychologique dont l’aspect cinétique est délibérément souligné par la mise en scène de Sara Veyron qui joue sur les différentes intensités dramatiques.

L’alternance des genres est original, parfois déconcertant, et Georges de Cagliari donne à voir, dans une certaine gravité désenchantée, une part d’humanité. » – Culture.fr

« Le « Speed Dating » la rencontre organisée et tarifée.

Pourquoi pas essayer?

Une image de notre société, le « Speed Dating », qui rassemble les êtres en quête amoureuse, des hommes et des femmes en mal de solitude, en recherche de l’amour parfait.

Une société « l’International Lover Club » propose à ses adhérents une rencontre dans un cadre codé: tirage au sort des rencontres, durée limitée, entrevue dans des box qui évoquent les cabines d’Amsterdam. Ils sont pitoyables dans leur solitude et leur quête. Surnage une jeune femme dont la motivation est différente, celle de la vengeance.

Texte très bien écrit de Georges de Cagliari dont on avait déjà vu « Fin de Terre » au festival. La mise en scène de Sara Veyron est parfaite. Dynamique, sans faille. On pourrait juste raccourcir un peu, enlever notamment cette scène vidéo qui n’apporte rien au discours, mais ce n’est qu’un détail.

L’ensemble est fort agréable et très bien interprété par les trois comédiens qui arrivent à donner des personnages crédibles et plein d’humour. Elise Hobbé joue un personnage dur et inflexible, Anaïs Harté est une animatrice ringarde qui commet bêtise sur bêtise. François Leroux interprète avec brio tous les personnages masculins.

Une tragi-comédie où l’on rit beaucoup de ces personnages si près de nous, qui appartiennent à notre environnement et à nos relations. On rit si facilement des autres à défaut de rire de nous-même. » – par Jean-Michel Gautier, 29 juillet 2011

« Speed Dating

On s’attend à une satyre des moyens modernes de communication et l’on découvre un thriller virant au drame. On s’attend à une farce et l’on découvre une intrigue psychologique forte, où le speed dating n’est qu’un accessoire superfétatoire (…).

Heureusement, le texte de Georges de Cagliari est excellent, ciselé avec finesse et humour (…). Ajoutons une mise en scène excellente de Sara Veyron, quasi cinématographique et spectaculaire avec ses changements de plans originaux. Un bel effort là où beaucoup cèdent à la facilité de la chaise unique. Ajoutons, aussi, un trio d’acteur parfait et nous avons là tous les ingrédients d’une pièce réussie. » – par Jean Claude Piogé, 21 juillet 2001


« Voilà une tragi-comédie, ancrée dans la société actuelle, où se côtoient la dérision et le pathétique sous des éclairages dénonciateurs et salutaires.

LE PITCH

Speed dating est un thriller où la tragi-comédie s’exécute d’une manière implacable. C’est une satire grinçante de l’altération de la communication entre individus.

L’AVIS DU FESTIVALIER

Un début étonnant avec un comédien, François Leroux, criant de vérité en « séducteur » aux multiples visages, qui, assis dans la salle, commence à discuter avec un spectateur de sa vie de célibataire et de tous ses avatars. Ensuite, arrivent sur scène l’animatrice de Speed Dating, Anaïs Harté, toute de drôlerie aguicheuse, et Elise Hobbé, l’élément central de la pièce et du thriller. Une jeune femme à la détermination douloureuse parfaitement interprétée qui court, elle aussi, les soirées de Speed Dating mais dans une quête de vengeance et ce avec une domination absolue sur tous les genres de mâles qu’elle rencontre.

L’auteur, Georges de Cagliari, nous livre une palette exhaustive des spécimens sociaux, purs produits de notre société marchande; il dénonce haut et fort la manipulation dont la misère affective est à l’origine. C’est une pièce à visée philosophique sur l’altération de la communication, sujet propre à notre temps, et ce, malgré tous les moyens « modernes » dont nous disposons. C’est une dénonciation souvent humoristique (inénarrable François Leroux en héritier impatient) mais néanmoins percutante, dans une langue corrosive, servie par trois excellents comédiens sous la houlette éclairée de Sara Veyron à la mise en scène. Si ce n’est l’agonie finale un peu trop appuyée (à mon sens), c’est un spectacle à aller savourer, dans toute sa noirceur… tous et toutes… pour s’en préserver!… »

« Speed Dating au Zèbre de Belleville (Paris)  août 2010

Comédie dramatique de Georges de Cagliari, mise en scène de Sara Veyron, avec Marine Martin-Ehlinger, François Leroux et Kim Schwarck.

Dans « Speed Dating » de Georges de Cagliari, ce dernier avatar en date du club de rencontre qui fait le bonheur des humoristes, sert de toile de fond à une pièce qui se situe, en imbriquant plusieurs genres pour dépeindre le pathétique de la condition humaine, dans le registre de la tragi-comédie.

Car, en effet, même si l’auteur épingle avec humour cette pratique révélatrice des carences relationnelles et affectives engendrées par la société contemporaine en brossant quelques portraits archétypaux -  au demeurant uniquement des caricatures masculines interprétées par François Leroux-  à l’exception de l’animatrice de la soirée qui masque son désarroi personnel derrière une pétulance forcée  – et à laquelle Kim Schwarck apporte, entre autres, sa plastique de belle blonde sexy – la véritable intrigue se situe ailleurs.

Du côté d’une femme apparemment bien sous tous rapports -  littéralement et remarquablement incarnée par Marine Martin-Ehlinger - qui écume ce type de soirées, une femme résolue dont la détermination désespérée se révèle rapidement ne pas être une quête du prince charmant ou du mari mais une chasse à l’homme.

Dans un astucieux décor de cellules cubiques de Pierre Le Cacheux qui matérialise l’enfermement psychotique de tous les protagonistes, « Speed Dating » se présente donc comme le pendant théâtral du thriller psychologique dont l’aspect cinétique est délibérément souligné par la mise en scène de Sara Veyron qui joue sur les différentes intensités dramatiques.

L’alternance des genres est original, parfois déconcertant, et Georges de Cagliari donne à voir, dans une certaine gravité désenchantée, une part d’humanité. » – MM, www.froggydelight.com

Le Webzine du spectacle vivant

« Vous découvrirez par vous-même la véritable intrigue de la presse, dont la mise en scène inventive et impeccable de Sara VEYRON fait converger progression dramatique et… angles de vue, dominantes de lumières – celles-ci soulignant les enjeux tandis que les premiers, outre d’indiquer un changement de… point de vue, évitent tout le côté répétitif de ce que le titre, Speed Dating, pouvait sous-tendre.

Ajoutons à cela un choix de(s) comédien parfait(s) – le choix comme les comédiens – et l’affaire est entendue! » par Jean-Yves BERTRAND, revue-spectacles.com

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